Détails du Produit
Description de Nausicalm Sirop :
Ceci est un médicament : lire attentivement la notice avant utilisation.
Nausicalm des laboratoires Nogues est un médicament antinaupathique sous forme de Sirop qui permet de lutter contre les nausées, les vomissements passagers (pas plus de 2 jours) et non accompagnés de fièvre chez l’adulte et l'enfant à partir de 6 ans seulement et qui permet de prévenir et traiter le mal des transports chez l’adulte et l'enfant à partir de 2 ans.
Nausicalm Sirop contient un antihistaminique à effet sédatif, le Dimenhydrinate.
Conseils d'utilisation :
Mal des transports : prendre ou administrer Nausicalm Sirop une demi-heure avant le départ. Sa prise peut éventuellement être renouvelée au cours du voyage.
- Enfant de 2 à 5 ans : 1/2 à 1 cuillère à café. Posologie maximale : 75 mg/24 heures, soit 5 cuillères à café par 24 heures.
- Enfant de 6 à 15 ans : 1 à 2 cuillères à café. Posologie maximale : 150 mg/24 heures, soit 10 cuillères à café par 24 heures.
- Adulte (à partir de 15 ans) : 1 à 2 cuillères à soupe.
Traitement symptomatique des nausées et des vomissements non accompagnés de fièvre : la durée du traitement sans avis médical ne doit pas dépasser 2 jours.
- Enfant de 6 à 15 ans : 1 à 2 cuillères à café toutes les 6 à 8 heures. Posologie maximale : 150 mg/24 heures, soit 10 cuillères à café par 24 heures.
- Adulte : 1 à 2 cuillères à soupe toutes les 6 à 8 heures. Posologie maximale : 400 mg/24 heures, soit 8 cuillères à soupe par 24 heures.
Lisez attentivement la notice. Si les symptômes persistent, consultez votre médecin. Ne pas conduire sans l'avis d'un professionnel de santé. A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri de la lumière. Après ouverture : se conserve 30 jours.
Contre-indications :
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
- Hypersensibilité aux antihistaminiques.
- Risque de glaucome par fermeture de l'angle.
- Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.
- Enfant de moins de 2 ans dans la prévention et le traitement du mal des transports.
- Enfant de moins de 6 ans dans le traitement symptomatique de courte durée des nausées et des vomissements non accompagnés de fièvre.
Ce médicament est généralement déconseillé pendant l'allaitement.
Mises en garde et autres précautions particulières d'emploi :
Mises en garde :
- Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au saccharose.
- Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et du parahydroxybenzoate de propyle (E216) et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
Précautions d'emploi :
- Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les femmes enceintes et l'enfant de moins de 12 ans.
- Ce médicament contient 3,6 g de saccharose par cuillerée à café et 10,8 g de saccharose par cuillerée à soupe dont il faut tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucres ou de diabète.
- Par prudence, ne pas utiliser ce médicament en cas d'asthme bronchique.
- Le diménhydrinate doit être utilisé avec prudence : Chez le sujet âgé présentant: une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation ; une constipation chronique (risque d'iléus paralytique) ; une éventuelle hypertrophie prostatique. Dans les insuffisances hépatiques et/ou rénales sévères, en raison du risque d'accumulation.
- Des précautions doivent être prises en cas d'association avec certains antibiotiques oto-toxiques, le diménhydrinate pouvant masquer les symptômes d'une oto-toxicité.
Grossesse :
- Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
- En clinique, l'utilisation du diménhydrinate au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d'une exposition en cours de grossesse.
- Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies d'un antihistaminique anticholinergique, ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial, retard à l'émission du méconium, difficulté de mise en route de l'alimentation, tachycardies, troubles neurologiques...).
- En conséquence, l'utilisation de ce médicament ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
- Si l'administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
Allaitement :
- L'utilisation de ce médicament est déconseillée pendant l'allaitement (le diménhydrinate passe dans le lait maternel).
Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines :
- L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi de ce médicament.
- Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool.
Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions :
Associations déconseillées :
- Alcool : Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antihistaminiques H1. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
- Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte :
- Atropine et autres substances atropiniques (antidépresseurs imipraminiques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques) : Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche.
- Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; benzodiazépines ; barbituriques ; anxiolytiques autres que benzodiazépines ; hypnotiques ; neuroleptiques ; antidépresseurs sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; baclofène ; thalidomide : Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicule et l'utilisation de machines.
Effets indésirables :
Les caractéristiques pharmacologiques du diménhydrinate sont à l'origine d'effets indésirables d'inégale intensité et liés ou non à la dose (cf. Propriétés pharmacodynamiques) :
Effets neurovégétatifs :
- Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.
- Effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l'accommodation, mydriase, palpitations cardiaques, rétention urinaire, tarissement de la sécrétion lactée.
- Hypotension orthostatique.
- Troubles de l'équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de la concentration, plus fréquents chez le sujet âgé.
- Incoordination motrice, tremblements.
- Confusion mentale, hallucinations.
- Plus rarement, des effets sont à type d'excitation, agitation, nervosité, insomnie.
Très rares cas de symptômes extrapyramidaux chez l'enfant.
Effets hématologiques :
- Leucopénie, neutropénie.
- Thrombocytopénie.
- Anémie hémolytique.
Réactions de sensibilisation :
- Érythèmes, eczéma, purpura, urticaire éventuellement géante.
- Oedème, plus rarement oedème de Quincke.
- Choc anaphylactique.
Surdosage :
Symptômes :
- Chez l'enfant, les signes dominants comportent une excitation avec agitation, des hallucinations, une incoordination, et des convulsions. Pupilles fixes et dilatées, rougeur des téguments (face) et hyperthermie sont des signes fréquents. La phase terminale s'accompagne d'un coma qui s'aggrave avec un collapsus cardiorespiratoire ; la mort peut survenir dans un délai de 2 à 98 heures.
- Chez l'adulte, la dépression et le coma peuvent précéder une phase d'excitation et de convulsions. Fièvre et rougeurs des téguments sont plus rares.
Conduite à tenir :
- Traitement symptomatique en milieu spécialisé.
Composition de Nausicalm Sirop :
Dimenhydrinate 0,472 g/150 ml. Excipients : Saccharose, Arôme caramel, (Diacétyle, éthylvanilline, Héliotropine, éthylmaltol, Absolu de fève Tonka), Parahydroxybenzoate de méthyle, Parahydroxybenzoate de propyle, Eau purifiée.
Excipient(s) à effet notoire : saccharose, parahydroxybenzoate de méthyle (E218), parahydroxybenzoate de propyle (E216).
Conditionnement :
Flacon de 150 ml sous étui carton.